par Raymond Héloïse.
•
1 mai 2025
Aux Écuries des Platanes, chaque décision est guidée par une valeur essentielle : le bien-être du cheval. C’est dans cette logique que nous avons choisi, depuis plusieurs années, de ne plus utiliser d’enrênements lors du travail de nos chevaux. Ce choix est à la fois éthique, éducatif et technique. Comprendre les enrênements Les enrênements sont des outils extérieurs (rênes allemandes, gogue, pessoa, etc.) utilisés pour “placer” ou contrôler l’attitude du cheval, souvent dans l’objectif de faire descendre la tête, arrondir l’encolure ou améliorer le fonctionnement du dos. Leur usage répété ou mal compris peut entraîner des effets contraires : tensions, défenses, douleurs physiques, voire détresse psychologique. Favoriser une locomotion naturelle et libre Nous pensons que le cheval doit pouvoir apprendre à se tenir, à se muscler et à s’équilibrer par lui-même, et non sous la contrainte. En supprimant les enrênements, nous donnons à nos chevaux la liberté de trouver leur équilibre naturel, à travers un travail progressif, respectueux et basé sur la confiance. Éduquer plutôt que contraindre Notre approche s’inspire de l’équitation éthologique et du travail à pied, qui permettent de développer une vraie communication entre le cheval et le cavalier. Plutôt que de forcer une attitude, nous cherchons à éduquer le cheval à se connecter à son cavalier, à comprendre les demandes et à s’y engager volontairement. C’est un apprentissage plus long, certes, mais infiniment plus riche. Un choix pour le bien-être et la durabilité Ne pas utiliser d’enrênements, c’est aussi penser à la santé à long terme du cheval. Moins de contraintes physiques, moins de blessures, plus d’écoute et de confort : ce sont les bases d’un cheval bien dans sa tête et dans son corps, qui pourra travailler longtemps et avec plaisir. En faisant ce choix, nous affirmons notre volonté de mettre le cheval au centre de notre pédagogie. C’est un engagement, une responsabilité, mais aussi une belle aventure à vivre chaque jour avec nos chevaux et nos cavaliers. Aux Écuries des Platanes, on ne cherche pas à faire “joli”, on cherche à faire juste. Raymond Héloïse
